lundi 5 août 2013

Supercalifragilisticexpialidocious

Paris, nous avions un joli tout petit chez nous.
On a parfois battu le record de densité au m2 mais la famille ou les copains faisaient mine de trouver cela très naturel. S’assoir par terre, dormir dans la salon-cuisine-salle à manger-chambre d'amis, finalement n'était que contingence.
Ici, c'est différent. On prend toujours autant de plaisir à recevoir ceux qu'on aime, l'espace en plus.
Ce weekend on avait donc Vivi, ma chère amie, on avait Parrain et sa douce. V, en pré-vacances, n'était pas des nôtres. A nous Nantes!
On a commencé par un dîner à la Maison Baron Lefevre. Joli lieu, belles assiettes. La madame n'était pas hyper commode mais c'était veille de vacances, alors, on lui pardonne presque.
Le lendemain, un tour au marché de Talensac, appro en fromages de chez Beillevaire et douceurs de chez Guerlais. Pierre Hermé n'a qu'à bien se tenir après tout.
Balade au jardin des plantes parmi les œuvres de Claude Ponti, autrement que sur des culottes Petit Bateau. L'occasion de découvrir le fameux Voyage à Nantes et ses installations un peu barrées.
En plein remake de la Reine Blanche, on a fait une halte en batobus à Trentemoult.  Forcément, un petit coup de cœur pour le charme désuet de ce petit port et les glaces de la Rainette Bleue. Bio SVP.
Un peu de shopping en ville, parce-que maintenant je dis "en ville".
Un barbecue dans le jardin, faire cramer une pizza, ne pas avoir le même avis sur un film mais être unanimes sur les vins/mozza/saucisses/macarons. Prendre le temps de se parler et de se marrer.
Une dernière journée à la plage, à Pornichet d'abord, avec une eau à 22°. Un tour à La Baule, pour manger une galette, et être sûrs qu'ils repartent avec un petit best-of de notre nouvel ouest.
Manquer de peu de leur faire louper leur train pour les garder avec nous.
Rentrer dans notre maison tous les 2, la trouver un peu trop vide mais s'y sentir heureux quand même.
Repartir faire un tour en scooter et dîner dans une rue aux faux-airs de Saint-Michel à la recherche de notre nouvelle pizza préférée.
Etre parisien, c'est pas une adresse, c'est un état d'esprit m'a dit un jour Célinou. Je pense qu'elle avait raison.
A Nantes, on a trouvé un grand chez nous et on a gardé le meilleur de Paris. Ici, pourvu que ça dure, c'est la vie supercalifragilisticexpialidocious.