lundi 23 septembre 2013

Juste un peu de rab?


Un jour j'ai essayé d'être mince.
Mon running gag à moi.
J'ai retenu du Docteur T (qui n'a jamais travaillé pour l'Agence Tous Risques) qu'il ne fallait jamais se resservir.
Comme en plus d'être gourmande, je suis philosophe, je me dis parfois qu'il faut appliquer ces conseils à tout. Se contenter de ce que l'on a et l'apprécier. Je n'ai pas dit que j'y arrivais, j'ai dit que j'essayais.
Il y a des weekends où on ne peut que voir la vie en rose.
Ils commencent par un dej entre copines chez Madame Bla où l'on prend le temps de se raconter nos vies.
Se poursuivent par un tour au spa au Hammam Zein.
Un coup d'accélérateur pour rejoindre l'île de Fédrun avant que le soleil ne se couche complètement sur les marais.
Un moment d'exquise gourmandise à la Mare Aux Oiseaux.
Des jeux sur la plage avec V, au loin une silhouette qui s'arrondit.
Des garçons qui s'essaient à un nouveau sport.
Peut-être la dernière baignade de l'année.
Une lumière de fin de journée pour rejoindre Pornic.
Des fruits de mer sur le port volés à ce retour de l'été
Un train pour Paris qu'ils ont attrapé in extremis.
En ce moment, j'ai une belle étoile, je suis vernie, j'en ai bien conscience.
On est lundi et là j'essaie de faire comme disait Docteur T. Pourtant, j'avoue, de chaque moment de ce parfait weekend, j'aurais bien repris... juste un peu de rab?





PS: la photo est floue et sans rapport avec le sujet mais ce graf dans les rues de Nantes m'a fait rire.  Bien entendu, je n'avais ni appareil, ni téléphone, sous le coude, pour immortaliser ailleurs que dans ma tête ce super weekend.

lundi 16 septembre 2013

Les bigorneaux se meuvent

Non, il ne s'agit pas du nouveau livre de Katherine Pancol. 
A Nantes, pour notre premier weekend de rentrée juste tous les 3, on avait, sans se l'avouer, envie de retrouver un peu notre routine du weekend, nos petites habitudes et rituels familiaux que nous adorions à Paris.
Cela a commencé par un tour au marché de Talensac avec arrêt obligatoire chez Guerlais pour les macarons hebdomadaires. On a aussi découvert le P'tit Beurre by Guerlais... un drame de gourmandise.
Puis visite du Château des Ducs de Bretagne. L'occasion de rappeler à V. ses origines bretonnes, allant au delà du ciré et des bottes de pluie jaunes qu'il portait ce jour-là.
Pour clore la matinée, il nous fallait un petit resto kids friendly. Ce jour-là on a testé le Dubrown Burger Café. Bon, je l'avoue Paris 1-Nantes 0 si je compare avec Blend. Mais quand même, c'était drôlement bon.
Si on ne compte pas le bilan calorique de cette demi-journée, on peut dire que c'était parfait.
Hier, le soleil revenu, on a filé à Batz-sur-Mer. Cette proximité de l'océan, je ne m'en lasserai jamais.
La plage presque pour nous, on a retroussé nos pantalons pour jouer dans l'eau, chasser les crabes et jouer aux billes. On a aussi découvert un truc incroyable, ce petit coquillage qu'on croyait toujours accroché à son rocher peut aussi faire des courses sur le sable car oui, mesdames, messieurs, ça vous en bouche un coin mais... les bigorneaux se meuvent.



mardi 10 septembre 2013

Oyé d'Oya

Je n'y avais pas mis les pieds depuis plus de 30 ans.
Autant dire que je n'en avais aucun souvenir ou quasi.
Cela faisait un petit moment que j'avais cette destination en tête et puisque nous sommes désormais presque à côté, le prétexte était tout trouvé.
Direction l'océan pour finir notre été sur une petite île où l'on circule à vélo, où le temps s'écoule lentement, où la vie est toute douce. Le dépaysement  sans prendre l'avion, le changement d'horizon à 1h30 de la maison. Le temps d'un Paris-Sartrouville un soir de pluie, le panorama en plus.
Le petit coup de coeur des Mafavic où nous reviendrons très vite, où nous reviendrons souvent.
Le genre d'endroit où on a envie de passer 3 semaines avec ses copains. Le syndrome Ile de Ré, Lionel Jospin en moins.
En 2013, nous ne serons pas allés en tatanes à Manhattan mais on vous aura dit oyé d'Oya.















Pour les questions pratiques:
- On y va depuis Fromentine (en Vendée) à une heure de Nantes. Puis 30 minutes de bateau.
Il y a aussi des bateaux au départ de Saint-Gilles.
Les bateaux sont le matin ou le soir, on ne débarque donc pas comme une fleur en milieu de journée.
On a payé quelquechose comme 32€ par adulte.
Pour réserver c'est .
Amis parisiens, vous pouvez même venir en train depuis Paris direction Nantes, un bus (so désuet) vous emmènera à Fromentine juste avant le bateau. Il paraîtrait que les correspondances s'enchainent. Et ce ne sera pas plus long qu'un Vélizy-Paris un jour de neige.

- Sur place on se déplace à vélo, c'est bon pour son bilan carbone et son bilan calories.
Si on reste moins de 4 jours, on loue un vélo, au delà, ça devient rentable de venir avec le sien en payant un supplément pour le bateau.

- Nous n'avons pas trouvé de restaurant extraordinaire, les cartes se ressemblent pas mal et vous feront souvent hésiter entre moules, crèpes et patagos, le coquillage local.
Le mieux est encore d'aller manger chez Martin à Port-Joinville, il propose tout cela et il paraît que c'est le meilleur de l'île. Testé et approuvé par vos serviteurs.

- Les plages: on n'a pas tout vu mais la rumeur raconte que la plage des Soux est pas mal du tout. Les FMV ont carrément validé, les photos en attestent. Sophinou, tu confirmes?

- Pour dormir
On avait jeté l'ancre dans un charmant petit hôtel, simple, de bon goût avec des patrons gentils comme tout: l'Hôtel Escale. Ils font de vraies chambres triples avec une petite terrasse en rez de jardin.
Des personnes bien renseignées m'ont conseillé le Bleu Pêchoir, une chambre d'hôte de caractère mais qui ne prend que les enfants de plus de 8 ans.
Et puis sinon, les malins trouvent de belles choses "pas du tout chères du tout" sur Airbnb.

Last, but not least, Oya c'est le petit nom vintage de l'île d'Yeu.



mercredi 4 septembre 2013

Celui qui disait ouais

Enfant j'ai toujours aimé l'école.
J'ai connu ma période star en maternelle où j'étais "la commandante" et me souviens parfaitement des petits garçons qui voulaient m'offrir leur "sable doux" à la récré. Par la suite, je n'ai pas forcément squatté le top des classements de la popularité mais je pense que ces premières années m'avaient donné confiance en la vie. Ou transformée en bête à concours pour le restant de mes jours, mais ce n'est pas le sujet.
L'entrée à la maternelle de V était donc une étape importante pour moi, comme pour tous les parents certainement.
On se demande si notre enfant va être assez fort, si il sera invité aux goûters ou sera le lonely boy, si il écoutera la maîtresse ou sera ingérable. On se rend compte qu'on met aussi un peu de soi dans sa nouvelle aventure à lui.
La rentrée s'est passée sans souci, pas de pleurs, pas d'angoisse, l'envie de s'y frotter.
Comme pour la queue du Mickey j'avais envie de faire une danse tribale devant l'école. Je sais, c'est mal.
J'ai un peu déchanté l'après-midi quand il a fallu y retourner. J'ai carrément eu le cœur en vrac ce matin quand on a tourné les talons en l'entendant pleurer.
Je voudrais pouvoir rester dans un petit coin pour le rassurer, redevenir une petite fille et lui dévoiler la technique du "sable doux".
Je sais qu'il est en train de grandir d'un coup. Hier, déjà, il ne répondait plus oui, il était devenu celui qui disait ouais.





lundi 2 septembre 2013

From Nantes... with love

"Where are you from?"
Une question toute bête qui revient souvent durant les vacances.
A laquelle le parisien répond fièrement "from Parisse". Puisqu'il est entendu que le parisien est parisien avant d'être français.
Il y a eu cette première fois où machinalement j'ai répondu, from Paris, un ton plein d'évidence.
Celle où je l'ai redit en jetant un coup d'oeil à F avec l'impression de ne pas être tout à fait juste.
Puis celle où j'ai précisé qu'on venait de Paris mais que depuis peu nous vivions à Nantes, west of France, not far from Brittany. Manifestement personne ne voyait de quoi je parlais.
On se rappellera longtemps de notre été 2013. Ce changement de cap sous les auspices du dieu soleil. Cet été de tous les possibles, des séparations, des naissances, des grossesses, de la vie qui continue.
Je me rappellerai aussi qu'à la fin des vacances je me suis étonnée moi-même en répondant "From Nantes", sans besoin de donner davantage d'explications.
Avec, je l'espère, encore un peu de sable dans vos chaussures, un peu du rythme de ce drôle d'été, je vous souhaite une belle rentrée... from Nantes, with love.