lundi 24 mars 2014

La famille Robinson

Je me souviens de ce dessin-animé, où une famille de naufragés débarquait sur une île et apprenait à se débrouiller de ses mains. J'ai en mémoire cet épisode où le père se mettait à fabriquer des chaussures en caoutchouc en récoltant la sève d'un arbre.
Ce souvenir illustre parfaitement tout le pouvoir des îles et la fascination qu'elles exercent sur moi. J'y vois un monde nécessairement clos, où l'on revient un peu à l'essentiel. J'aurais pu citer plutôt la littérature, le cinéma ou les séries télé mais non, l'île reste pour moi l'endroit où un papa peut vous fabriquer des chaussures en latex en cas d’extrême nécessité.
Fort heureusement, nous ne sommes jamais arrivés à ces extrémités et jusqu'à présent, les îles me permettent surtout de remiser la voiture, circuler à vélo, sauter de rochers en rochers, oser des bains de mer à 16°, me nourrir de fruits de mer. Dans certaines contrées plus lointaines, j'ai pu aussi nager avec des tortues, me doucher à l'eau salée, vivre sans électricité et faire griller des langoustes.
Tant et si bien que je conçois difficilement de partir en vacances sans m'isoler sur une île.
Sans île je ne déconnecte pas tout à fait, sans île je ne suis pas vraiment en vacances.
Groix, Ré, Yeu, Porquerolles, Naxos, Ko Phan Gan, Gili Air, La Corse, Zanzibar, Noirmoutier et tant d'autres, même combat: faire des Mafavic la famille Robinson.



PS: en photo, la dernière découverte, Noirmoutier, sous un beau ciel d'un hiver très doux.

Et en goodies, le générique de ce fameux dessin-animé, ne me remerciez pas s'il vous reste en tête.



lundi 3 mars 2014

La liste de mes belles choses semaines # 8 et # 9

J'ai beaucoup de boulot, donc du retard.
Mais je veux continuer ce petit rituel.
Alors gros effort de mémoire pour retrouver ce qui émerge d'un quotidien bien ordinaire sur ces deux dernières semaines.

Lundi: une journée comme un lundi qui se terminerait par une soirée Top Chef.
Mardi: Une pièce de théâtre un peu perchée, Le signal du promeneur, au Lieu Unique, qui ravive un peu mon vieux fantasme caché d'envoyer tout promener.
Mercredi: un apéro improvisé avec nos copains neo-nantais, ex-parisiens et désormais voisins. Rentrer à minuit bien crevés mais retrouver un peu de la légèreté de notre vie passée.
Jeudi: Le plaisir d'aller chercher V à l'école, le laisser me sauter dans les bras et en profiter pour aller chercher notre panier à l'Amap tous les deux.
Vendredi: soirée mère-fils du vendredi, ce soir c'est plateau télé devant Nemo.
Samedi: emmener V à l'anniversaire d'un de ses copains et rester papoter avec de chouettes parents.
Dimanche: un goûter au soleil et les rires des enfants qui courent dans le jardin.

Et là, plus facile, le bilan de la semaine dernière.
Lundi: Londres en jet privé. Je me fais un peu l'effet d'être en total décalage, genre les "ch'tis à Ibiza" mais feins de trouver cela tout à fait normal.
Mardi: sauter dans le dernier train pour Paris et finir la soirée à papoter tard sur un canapé
Mercredi: trouver 30 minutes avant de repartir pour être la première à faire la connaissance d'un adorable petit bébé
Jeudi: filer à l'anglaise parce qu'il n'y a pas que le travail dans la vie.
Vendredi: ouf les vacances, enfin au moins pour V. On file voir Lego au cinoche, je pique du nez mais ça reste entre nous.
Samedi: virée en famille au Croisic. Se rendre compte du pouvoir magique des mats des bateaux qui me font instantanément me sentir en vacances.
Dimanche: journée en amoureux, déjeuner d'un plateau d’huîtres, filer in extremis voir The Grand Budapest Hotel et passer le reste de la journée à buller. Se dire que vivre dans le monde de Wes Anderson où les valises sont de grandes malles et les costumes plein de couleurs pourrait être quelquechose de tout à fait envisageable.

Bonne semaine, que je vous souhaite bien pastel.